Hemoroide : Le Guide Ultime Pour Soigner Les Hémorroïdes !

hemorroides

Le terme « hémorroïdes » est associé dans l’imaginaire collectif à un problème honteux, dont on ne peut pas parler ouvertement. De plus, les hémorroïdes, c’est extrêmement douloureux. Elles sont également souvent perçues comme quelque chose de sale qui n’arrive qu’aux autres. L’image est souvent utilisée pour effrayer la population. Il existe ainsi de nombreuses « photos d’hémorroïdes » qui circulent principalement sur internet et qui ne servent qu’à faire peur ou à induire en erreur. En effet, les images qui circulent généralement ne sont pas très «glamours ».

Malheureusement, on a tendance à s’y identifier. C’est bien connu, en cherchant sur internet à comprendre ce qu’un bouton souvent anodin fait sur le front, on finit par se convaincre que c’est un cancer de la peau.

Ce genre d’attitude ne sert absolument à rien.

De l’autre côté, en voyant des images vraiment effrayantes, on se dit que ça ne ressemble pas à ça et que ça ne peut donc pas être le cas, à tort. On peut facilement passer à côté du bon diagnostic en ayant une forme typique car on n’est tombé que sur les formes atypiques et avancées de la maladie.

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Il faut au contraire savoir que les hémorroïdes sont un des troubles anaux des plus fréquents, l’autre trouble récurrent étant la fissure anale. Ce trouble n’a par ailleurs absolument rien d’effrayant. Pour pouvoir soigner les hémorroïdes, il faut démystifier le trouble et comprendre de quoi il s’agit. Il faut connaitre les signes évocateurs et les facteurs de risque. Mais commençons par mettre une définition dessus…

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Qu’est-ce que c’est réellement ?

Contrairement à ce que l’on croit souvent, les hémorroïdes ne sont pas un trouble, ni une maladie. Ce sont des veines présentes de manière tout à fait normale chez l’ensemble de la population, et ce depuis le plus jeune âge. Ces veines sont situées à l’intérieur et l’extérieur de l’anus. Leur rôle est de renforcer l’étanchéité de l’anus.

Cependant l’utilisation commune du terme hémorroïde se réfère à l’existence d’un trouble au niveau de ces veines.

Le fait de dire « avoir des hémorroïdes » est donc une erreur de langage. En effet, tout le monde en a. il faudrait plutôt parler de crise hémorroïdaire. C’est comme dire qu’on a de la « tension » pour dire qu’on est hypertendu. Ce n’est qu’un abus de langage. Dans ce cadre, par souci de facilité de compréhension, nous utiliserons cependant le terme « hémorroïdes » pour se référer aux crises de dilatation anormales de ces veines anales.

Notons qu’il est tout à fait normal voire nécessaire que les veines situées dans la région anale se dilatent au moment de déféquer. Néanmoins, cette dilatation est physiologique et indolore. Le problème apparaît lorsque cette dilatation devient permanente et douloureuse. Cette dilatation survient lorsqu’une thrombose (un petit caillot sanguin), une congestion ou une inflammation apparaissent dans ces veines. Toutefois, bien que ce soit une tuméfaction (ce terme ne doit pas faire grimacer les visages, car on dit tuméfaction sur le petit bobo qui se forme sur la tête d’un enfant lorsqu’il tombe), cela reste bénin et ne peut en aucun cas se transformer car comme dit un peu plus haut, ce n’est pas une multiplication cellulaire comme dans la tumeur proprement dite.

Ce qu’on voit généralement sur internet, c’est des images d’hémorroïdes à un stade avancé. Et c’est souvent des hémorroïdes externes. Externes ? Oui, car il y’en a deux types distincts et n’ont souvent rien à voir avec ce que véhiculent les médias.

Deux sortes d’hémorroïdes

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Il existe deux types de troubles des veines hémorroïdaires.

Le premier, le plus connu, sont les hémorroïdes externes. Il s’agit d’une dilatation voire inflammation des veines situées au contour de l’anus. Ces hémorroïdes se développent sous la peau et peuvent causer une enflure dans toute la région. Ces dernières sont extrêmement douloureuses à cause de leur anatomie. En effet, ces veines se trouvent dans une région très sensible vu qu’elle abrite beaucoup plus de fibres nerveuses sensitives qu’à l’intérieur de l’anus ce qui la rend plus exposée à la douleur.

Il est également à préciser que la douleur reste un signe subjectif. Il se peut que vous ayez des hémorroïdes externes sans pour autant avoir des douleurs. En effet, au début de leur formation, certaines personnes ne rapportent pas de douleurs du tout et disent qu’elles ne se sont rendu compte de leur présence qu’à la palpation.

Pour différencier une hémorroïde externe qui ne fait pas mal, il suffit de bien l’observer. Celle-ci ne rentre pas dans l’anus et semble faire partie de la peau, comme une protubérance ou une grande boule de graisse. D’ailleurs, cela peut bien être ça, une simple boule de graisse. Il reste quand même plus sage d’aller consulter à la moindre anomalie pour avoir le cœur tranquille et éviter les jugements hâtifs.

Un conseil : Si vous avez des hémorroïdes externes, ne les stimulez pas trop. Des fois, à force de les stimuler, elles deviennent douloureuses même si à la base elles ne l’étaient pas. Il faut aussi y faire beaucoup plus attention. Si les hémorroïdes internes restent protégées à l’intérieur, ces hémorroïdes externes ne le sont plus. il faut donc porter des vêtements en tissu naturel comme du coton et éviter à la fois la sécheresse de la zone et la sueur qui apporte des infections avec.

L’autre sorte d’hémorroïdes étant les hémorroïdes internes. il s’agit également d’une dilatation anormale des veines mais cette fois-ci à l’intérieur de l’anus, au niveau de la partie inférieure du rectum. Elles forment une petite protubérance et peuvent évoluer, ou plutôt se compliquer, en 4 degrés et devenir, éventuellement, externes.

Premier degré: Les hémorroïdes sont à l’intérieur de l’anus, sont indolores et sans signes évocateurs la plupart du temps.

Généralement, on ne se rend pas compte qu’on en a des hémorroïdes à ce stade à moins de faire un examen de contrôle chez le médecin et qu’il découvre leur présence fortuitement.

Bien évidemment, il n’y a aucun traitement à prendre dans ce cas hormis le fait de faire un peu plus attention à son hygiène de vie et son hygiène corporelle. Les hémorroïdes régressent rapidement à ce stade.

Un conseil : Si vous avez quelqu’un de votre famille qui souffre d’hémorroïdes, pratiquez un examen de routine tous les quelques temps, ainsi vous serez plus rassuré et vous ne risquez pas de complications.

Deuxième degré: Les hémorroïdes sont visibles au moment de la défécation et reviennent à leur état initial à la fin de l’effort de poussée. La sortie peut être douloureuse si les selles sont assez solides mais c’est très peu probable.

Dans ce stade, généralement, c’est les gens qui ne souffrent pas beaucoup de constipation qui s’y rendent compte. Ceux qui ont des antécédents avec la constipation chronique trouvent ça normal.

Toutefois, il faut savoir que la constipation chronique en elle-même est un facteur de risque. Il suffit de faire plus attention à son corps pour sentir une boule sortir avec les selles pour revenir juste après.

Un conseil : Si vous ressentez la présence de cette boule, il est très facile de s’en assurer. Il suffit de se mettre devant un miroir (pas son visage tout naturellement) et de simuler un effort de poussée.

Vous pouvez également faire cet exercice sous la douche tout en palpant la zone avec votre doigt. Si vous ressentez quoique ce soit d’anormal, n’ayez pas peur et surtout n’hésitez pas à aller consulter.

Troisième degré: Les hémorroïdes doivent être replacées avec le doigt à la fin de l’effort de poussée après la défécation. Ce geste doit être effectué le plus délicatement possible, car il peut s’avérer très douloureux.

Si vous en êtes à ce stade, c’est que c’est bien là. Sachez toutefois que ce n’est pas parce que ce n’est pas douloureux que ce n’est pas une hémorroïde. En effet, la douleur est un signe très subjectif et son absence n’est pas toujours bon signe.

En la remettant à sa place, si l’hémorroïde fait énormément mal, vous pouvez vous faire aider par votre anus en aspirant un peu. Si par contre vous voyez du sang, c’est que ce n’est plus une simple hémorroïde mais une complication

Un conseil : Pour remettre vos hémorroïdes à leurs place, il faut bien se laver les mains afin d’éviter toute complication septique. Il faut également vous laver doucement après chaque défécation et prendre soin de ne rien laisser.

Quatrième degré: Les hémorroïdes ne peuvent plus être replacées à l’intérieur et ressemblent à des hémorroïdes externes. Un examen colorectal déterminera par l’aspect de ces derniers leur type.

A ce stade, si vous n’avez pas encore consulté, il devient impératif de le faire. Déjà que ça doit faire extrêmement mal même en position assise. N’essayez pas non plus de forcer leur retour à l’intérieur, cela ne servira à rien.

Il serait également préférable de suivre l’évolution des hémorroïdes et de noter tout changement d’aspect pour le rapporter à votre médecin. Faites attention parce que ces hémorroïdes peuvent éclater et saigner à la moindre chose.

Un conseil : Pour l’hygiène, il faut être plus rigoureux. N’utilisez plus de produits chimiques et contentez-vous d’eau et de produits naturels tel que le savon de Marseille bio. Utilisez un coussin ergonomique pour vous assoir et optez pour les vêtements amples et synthétiques.

Il existe une grande différence entre ces deux types d’hémorroïdes : l’interne ne possède pas de cellules nerveuses alors que l’externe si, c’est pourquoi l’interne ne provoque pas de douleur alors que l’externe engendre des douleurs très virulentes.

Toutefois, la douleur reste un signe très subjectif et certaines personnes rapportent des douleurs avec des hémorroïdes internes. Pour les hémorroïdes externes, vous pouvez ne ressentir qu’une petite gêne. La douleur ne doit pas être le seul motif d’inquiétude.

Pour différencier les hémorroïdes externes des internes au quatrième degré, il suffit d’examiner l’aspect et l’évolution. Pour les premiers, l’inflammation est très visible et s’installe généralement au bout de quelques jours. Pour les derniers, l’installation est progressive et on a l’impression que c’est un corps qui pend de l’intérieur de l’anus.

Ceci dit, il vaut toujours mieux aller consulter un spécialiste pour confirmer le diagnostic.

Un trouble extrêmement fréquent

On a tort de penser que ça n’arrive qu’aux autres ou qu’on est seul à vivre ce cauchemar. Il faut savoir que présenter des hémorroïdes est très courant chez l’adulte, principalement chez les patients de sexe masculin mais également, et de plus en plus, chez les femmes. Les médecins considèrent que plus d’un adulte sur deux présentera au moins une fois des hémorroïdes au cours de sa vie. En effet, les dernières statistiques stipulent qu’environ un adulte sur deux de plus de 50 ans est atteint. Les enfants sont quant à eux assez épargnés par ce genre de désagréments.

Il est quand même intéressant de pointer le fait que les hémorroïdes sont une maladie inflammatoire. Ceci est quand même rassurant. En effet, contrairement aux maladies virales, on peut en guérir et ne plus avoir à les vivre. Ce n’est ni contagieux, ni récurrent bien que les personnes qui ne font pas assez attention au premier épisode de crise hémorroïdaire ont tendance à la revivre.

Encore une fois, ce n’est pas de l’herpès qui revient par poussées mais ce n’est pas moins désagréable. Ainsi, avoir des hémorroïdes n’est pas signe de mauvaise conscience sexuelle et même un enfant peut en avoir droit.

L’origine du problème

l'origine des hémorroides

En ce qui concerne les causes ou facteurs de risque qui peuvent engendrer l’apparition d’hémorroïdes, elles sont multiples et variées. Cependant, dans tous les cas, les médecins s’accordent pour dire que c’est l’exercice d’une pression excessive et répétée au niveau des veines hémorroïdaires rectales et anales qui est à l’origine de la dilatation anormale de ces veines et donc d’une crise hémorroïdaire.

C’est un peu difficile à comprendre et on a l’impression que c’est du jargon médical. Pour être plus clair, c’est la pression que subit l’anus lors de la défécation avec les selles dure. C’est aussi celle qu’il subit lors de l’accouchement. Le sport aussi est un facteur de risque comme les sports où l’on doit soulever du poids ou s’accroupir longtemps. La pression peut être aussi le résultat  d’une montée à cheval ou d’une position assise trop longtemps. Fait amusant, Napoléon Bonaparte souffrait lui-même d’hémorroïdes, ce qui l’empêchait des fois de monter à cheval. D’ailleurs, monter à cheval quand il en souffrait était un véritable supplice.

On le dit souvent mais dans une perspective péjorative mais c’est en quelque sorte vraie. Les relations sexuelles anales exercent une pression non négligeable sur l’anus. Mais, pour votre gouverne, celle-ci est plus facile à éviter que toutes les autres. Il suffit de bien se lubrifier pour éviter ceci. De plus, les personnes ayant recours à ces pratiques plus souvent, ont un anus plus enclin et beaucoup plus élastique. Ce qui fait qu’à un certain moment, on ne parle plus de pression.

Ceci dit, on peut suivre une hygiène de vie stricte et avoir quand même des hémorroïdes. C’est le facteur de l’hérédité qui joue un rôle très important dans la survenue d’une crise hémorroïdaire. Ça ne veut surement pas dire qu’on ne peut rien faire pour les éviter. Au contraire, quand on a des antécédents dans la famille, vaut mieux être plus vigilent.

Toutefois, il est important de préciser que ce n’est pas parce qu’un parent en souffre qu’on va surement y avoir droit ou que si personne de la famille n’en a, c’est qu’on ne risque pas d’en avoir. En effet, cela reste assez flou.

Dans le premier cas, quand on a de la famille qui en souffre, c’est que c’est bien présent dans nos gênes sans aucun doute, mais en évitant les autres facteurs, on peut les éviter. Dans le second, deux hypothèses se présentes.

La première est le fait que vu qu’on a tendance à avoir honte d’en parler, plusieurs membres de votre famille vous cachent surement leur calvaire. Ce n’est pas comme l’hypertension ou le diabète dont on parle ouvertement dans les réunions familiales. C’est encore un sujet tabou.

La deuxième hypothèse est que toute votre famille suit une hygiène de vie très saine et n’a donc pas présenté les signes. Ainsi, au lieu de chercher à mettre en évidence ce facteur, il vaut mieux explorer d’autres pistes.

Certains médecins disent que le régime alimentaire à base de beaucoup d’épices favorise leur survenue. Cette hypothèse aurait pu être légitime si l’Inde était le pays le plus touché par ce trouble. Toutefois, une alimentation épicée peut être un facteur de complication.

Pour être plus clair, il vaut mieux prévenir que guérir. Mais, quand le diagnostic est posé, éviter les aliments épicés n’est pas uniquement pour se débarrasser des hémorroïdes mais également pour avoir moins mal.

Il faut comprendre que les épices ne sont pas digérés tout comme le piment. Si vous avez assez de courage, mangez du piment, même s’il n’est pas fort et surveillez vos selles. Vous verrez des débris de ce piment sortir avec. En ce qui concerne les épices, contrairement à votre langue qui s’y est habituée, votre anus lui est beaucoup plus sensible. Ainsi, vous aurez des sensations de brûlure qui peuvent devenir vraiment insupportables et ne partent pas avec de l’eau.

Il existe aussi un facteur dont ne parle pas souvent, c’est la façon d’évacuer les selles. En effet, nos toilettes actuelles nous rendent la tâche d’évacuation des selles plus facile en favorisant une position assise confortable. Mais, ce n’est pas la meilleure position pour éviter la crise hémorroïdaire.

En fait, en étant en position assise, on doit exercer une force supplémentaire vu l’anatomie de notre côlon-rectum. Pour éviter cette pression qui favorise l’apparition de crise, il vaut mieux avoir un alignement côlon-rectum-anus pour que les selles descendent en ligne droite et éviter ainsi de devoir faire des contractions supplémentaires pour les faire sortir. La meilleure méthode pour ce faire c’est d’utiliser des toilettes turques.

Ce n’est pas évident ! Il suffit dont de surélever les jambes en mettant une petite chaise dessous. Ce n’est pas conventionnel mais aux toilettes, on est seul. Aucune chance de se faire ridiculiser. D’ailleurs, vous pouvez faire autrement. Il suffit d’utiliser la petite poubelle dans les toilettes pour élever vos jambes.

Bien que ça n’ait rien à avoir avec les hémorroïdes, pour les femmes, on vous conseille vivement de le faire même pour la petite commission. On ouvre une petite parenthèse pour vous l’expliquer. Avec les accouchements, les grossesses et ce que subit le vagin de doux supplices, la vessie qui se trouve être très proche en subit les conséquences et on a donc droit aux fuites urinaires à un certain âge.

Pour éviter ce désagrément, les nouvelles études stipulent qu’on force un peu trop sur la vessie au moment de faire pipi et qu’il suffit de surélever les jambes pour diminuer cette tension et ainsi minimiser le risque et l’ampleur des fuites urinaires.

En gros, il est important de savoir quelles sont les causes de survenue des hémorroïdes afin d’essayer de minimiser l’ampleur et la fréquence des crises. Si on ne peut pas agir sur le facteur héréditaire, encore une fois, ce n’est pas le plus important, ni le plus incriminé.

Risque de complications

Risque de complications hémorroides

Bien que les hémorroïdes soient un trouble extrêmement fréquent et peu dangereux, si l’on ne prend pas garde et qu’on ne prend pas de mesures pour les faire disparaître, certaines complications fâcheuses risquent de se développer.

La complication la plus fréquente est le développement d’une thrombose hémorroïdaire, c’est-à-dire qu’un caillot de sang apparaît au niveau de l’hémorroïde. Le symptôme le plus clair de l’apparition d’une thrombose est l’intensification de la douleur. Même si cette complication est sans danger particulier, la douleur est telle qu’il vaut mieux ne pas en arriver là.

Pour éviter cette complication assez grave, il vaut mieux connaitre les causes qui la déclenchent pour les éviter ou minimiser le risque. En effet, la survenue d’une thrombose est assez brutale qui survient généralement à la suite d’un exercice intense ou d’un traumatisme tel que l’accouchement. La pression exercée sur l’anus dans ce cas est tellement intense qu’il est presque inévitable de l’avoir si l’on ne prend pas les précautions nécessaires avant.

Oui mais avec les douleurs de l’accouchement, il serait plus difficile de détecter la thrombose. Il suffit dans ce cas de se baser sur la clinique et l’aspect de l’hémorroïde. Les douleurs des contractions ou de l’exercice partent aussitôt la crise passée, alors que celles de la thrombose persistent. De plus, en examinant la partie concernée, on se rend compte qu’il s’agit d’une tuméfaction bleutée siégeant dans les plis radiés de l’anus avec une réaction œdémateuse, inflammatoire pour les hémorroïdes externes. Pour les hémorroïdes internes, la thrombose est d’autant plus importante vu son emplacement et la tuméfaction est plus importante et est « accouchée » par l’anus.

Il y a aussi ce qu’on appelle les hémorragies hémorroïdaires qui se traduisent par l’émission de sang rouge vif immédiatement après les selles et non mélangé aux matières. Pour les détecter, ce n’est pas du tout évident. Mais, si l’on fait attention aux signaux que nous envoie notre corps, on peut le faire. Quand vous avez des hémorroïdes, prenez l’habitude de regarder vos selles avant de tirer la chasse d’eau. Entre le rouge et le marron, faire la différence n’est pas une tâche facile mais ne demande pas beaucoup d’expertise. Il suffit de regarder l’eau autour des selles. Si cette dernière est rouge, c’est qu’on parle d’hémorragie. Si celle-ci n’est pas trouble et que c’est les selles elles-mêmes qui sont plus sombres et plus rouges, ça doit évoquer un problème interne et vous devez immédiatement le rapporter à votre médecin.

Dans des cas plus rares, la plaie peut s’étendre sur une zone plus importante. Il est également possible de développer des troubles anémiques dus à l’écoulement excessif de sang.

Lorsque les troubles perdurent pendant des années sans un traitement adapté, les plaintes proctologiques peuvent devenir plus prononcées. Les douleurs devenues quotidiennes et omniprésentes dégradent la qualité de vie et les saignements deviennent des fois permanents et leur abondance explique une anémie assez imposante.

Les différentes solutions

hemoroide enceinte zen

Dans la majorité des cas, les médecins ont tendance à privilégier trois types de solutions pour se débarrasser des hémorroïdes.

La première option, la plus fréquente, est l’utilisation de crèmes ou autres médicaments pour faire disparaître l’hémorroïde. En effet, il y a ce qu’on appelle les médicaments anti-hémorroïdaires qui ont pour but de diminuer l’inflammation à base d’héparine ou d’hydrocortisones ou ceux qui agissent sur l’œdème et qui s’appellent les veinotoniques.

Il y a aussi les topiques locaux qui sont en fait des dérivés de corticoïdes et qui peuvent agir sur la douleur aussi bien que l’inflammation vu qu’ils ont des propriétés antalgiques. L’oxyde de zinc ou de titane peut aussi être bénéfique pour la cicatrisation des plaies et le soulagement des démangeaisons par la même occasion.

Si ce type de traitement ne montre pas d’effet satisfaisant, les médecins vont alors se pencher soit sur un traitement endoscopique soit proposer une intervention chirurgicale. Quant au traitement endoscopique, il peut être réalisé en ambulatoire avec un anesthésiant local et a pour but de retendre le tissu de soutien de la muqueuse hémorroïdaire interne en réalisant une fibrose rétractile de la muqueuse au sommet des paquets hémorroïdaires internes.

Guide contre les hémoroides

Le traitement chirurgical par contre est plus radical et représente la méthode la plus traditionnelle. En effet, il s’agit de traiter le problème dans le fond et de faire une excision ou résection du tissu hémorroïdaire. Toutefois, il présente beaucoup plus de risques dont les plus importants sont les risques de l’anesthésie générale et le risque infectieux lié à la chirurgie proctologique vu que l’emplacement est assez délicat.

Il faut cependant savoir que ces solutions ne sont pas efficaces à 100% et peuvent, de plus, entraîner des effets secondaires importants.

Ce qu’il faut savoir avant tout est que les règles hygiéno-diététiques restent la règle d’or dans le traitement et la prévention des hémorroïdes. En effet, un régime alimentaire riche en fibre évite la constipation qui est la cause la plus importante dans la survenue de ces troubles et de leurs complications.

Mais, de plus en plus de médecins préconisent les méthodes naturelles. En effet, en plus du médicament qu’ils donnent, ils vous proposent de chercher d’autres solutions du côté des homéopathes et font même confiance aux traitements de grand-mère qui se sont avérés efficaces à plusieurs reprises.

L’inconvénient, c’est que ces méthodes naturelles sont testées réellement mais pas cliniquement. On ne sait donc pas lequel reste le meilleur et il faut tâtonner. On vous donne un petit aperçu. Il y a par exemple la méthode du bain de siège que les médecins conseillent vivement mais en vous conseillant uniquement l’eau.

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La méthode de grand-mère, consiste à faire bouillir des herbes comme l’écorce de chaîne séchée ou encore l’hamamélis, de les infuser et de mettre l’eau dans le bain de siège. Bien que ces deux plantes soient largement exploitées dans l’industrie pharmaceutique, on ne sait toujours pas avec une très grande précision comment cela agit-il. Mais, vu que c’est naturel, ça ne peut pas faire du mal.

Il y a d’autres méthodes où l’on fait des cataplasmes à base de plantes qu’on met directement sur l’anus. Toutefois, on vous conseille de demander avis à quelqu’un qui les a déjà essayés puisqu’aucun médecin ne saura vous conseiller avec précision.

Il est également à noter que les traitements naturels se divisent également en des traitements symptomatiques et autre thérapeutiques. Les uns servent à diminuer la douleur, minimiser l’intensité des sensations de brûlures ou de démangeaisons… d’autres, qui agissent plus en profondeurs servent comme laxatifs ou régénératifs de la peau délicate des veines.

Ceci dit, ces types de traitement ne sont pas les seules solutions. Il existe d’autres alternatives de soigner et guérir totalement l’hémorroïde grâce à des moyens totalement naturels que je présente dans mon guide complet sur les hémorroïdes.

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