Faites confiance à la nature pour soigner les hémorroïdes externes!
L’automédication est très souvent déconseillée pour la majorité des maladies. Pourtant, quand il s’agit de maladie hémorroïdaire, ça change la donne. D’ailleurs, il est très conseillé de recourir aux plantes et aux médecines alternatives afin d’éviter au maximum les anti-inflammatoires qui ne feront que faire du tort à votre système immunitaire et le fragiliser. Ceci dit, il ne faut pas suivre tous les conseils qu’on entend et se lancer dans des préparations douteuses et des ragouts qui nous font vomir rien qu’à leu odeur. Le gout est une forme de protection et si vous n’aimez pas ce que vous goutez, ne vous forcez pas à le prendre. Il faut apprendre à écouter son corps.
Ceci dit, pour la maladie hémorroïdaire, il y a deux types, les hémorroïdes internes et les hémorroïdes externes. Pour les hémorroïdes internes, le traitement est un peu plus compliqué. Par contre, en ce qui concerne les hémorroïdes externes, on les voit et on peut donc s’en charger plus rapidement même si c’est ces derniers qui dérangent le plus.
Qu’est-ce qu’une hémorroïde externe ?
Une hémorroïde externe est concrètement une veine hémorroïdaire qui se trouve aux alentours de l’anus. En effet, le mot hémorroïde désigne ces paquets qui abrites des veines et qui forment un coussinet autour de l’anus. Ils ont un rôle essentiel dans l’étanchéité de ce dernier et facilitent le passage des selles. Communément, quand on parle d’hémorroïdes, on évoque surtout la maladie hémorroïdaire. Cette maladie qui touche beaucoup de gens mais qui reste toutefois méconnue à cause de sa localisation.
Donc, dire qu’on souffre d’hémorroïdes externes revient à dire que les paquets hémorroïdaires qui se trouvent à l’entrée de l’anus sont gonflés et enflés. Cette inflammation s’accompagne de douleurs et de gêne en position assise.
Non seulement ça mais les symptômes vont au-delà de ces quelques désagréments. On rapporte également des sensations de brûlure, une gêne voire une douleur pendant la défécation et des démangeaisons.
Le corps entier peut être mis en alerte. L’inflammation de ces veines peut donner lieu à une fièvre dans le corps et une asthénie générale. C’est normal, quand le corps passe plusieurs heures, voire plusieurs jours à combattre une inflammation, il a le droit d’être fatigué.
Ceci dit, ce n’est pas une maladie maligne et peut très bien se soigner à la maison…
Changer de style de vie… ça concerne tous les aspects !
Avant toute chose, il faut commencer par stopper l’évolution des l’inflammation des hémorroïdes externes. Pour ce faire, il y a certains gestes à adopter et certaines méthodes naturelles et qui ne demandent pas beaucoup d’effort :
L’eau :
Rappelez-vous, quand on a un petit bobo que ce soit en se cognant ou en se brulant, on court vite le mettre sous l’eau ou on met de la glace dessus. Ce n’est pas parce que ça concerne l’anus que cette astuce n’est plus valable. L’eau a des propriétés apaisantes et anti-inflammatoires. C’est d’ailleurs la première chose à faire quand on a des hémorroïdes externes enflées. On peut également l’utiliser comme un bain de siège. C’est de loin le meilleur traitement symptomatique quant on a des hémorroïdes.
L’alimentation :
Ce n’est pas parce que c’est externe que l’intérieur du corps n’a plus rien à voir avec. Ça fait toujours partie du corps ! Pour arrêter l’évolution des hémorroïdes et éviter que ça ne se complique, il faut oublier les aliments épicés, les aliments gras et miser sur les fibres. Un régime paléo peut être le meilleur régime dans ce cas.
Le sport :
Non ce n’est pas interdit et oui vous ressentirez une certaine gêne. Ceci tous les sports ne sont pas tous conseillé en cas d’hémorroïdes, surtout externes. Il ne faut pas se lancer dans des sports de combat ou dans la course à pieds. Quand on parle de sport, on parle aussi de yoga, de natation… Ces sports qui agissent en douleur mais qui apportent tout de même leur petit grain de sel.
Les habits :
Dommage pour vous messieurs, madame va devoir oublier ses dessous en dentelles et ses strings ficelles. Mais ce ne sera pas tout. Pour vous messieurs, vous devriez oublier les boxer et opter pour les caleçons « pas très glamour » en coton. Ceci dit, pensez à votre santé ! Vous pouvez porter ce que vous voulez le moment venu, mais pour le moment, vos hémorroïdes ne supporteront pas une pression supplémentaire. Ça vaut aussi pour les jeans moulants.
Pas de sexe anal :
Votre corps vous le dit déjà assez avec les douleurs. Mais, même pour ceux qui apprécient la douleur de temps en temps, ne le faites pas. On ne parle pas que de se faire mal, mais de fragiliser encore plus la paroi et devoir faire face à des problèmes beaucoup plus grands.
Alcool, tabac et excitants… en quarantaine :
Il faut absolument arrêter le tabac et le café. En ce qui concerne l’alcool, si vous ne pouvez pas arrêter, au moins contentez-vous d’un seul verre par jour.
Faites confiance à la nature… surtout ses plantes !
L’Aloès Vera :
Cette plante aux multiples vertus a été largement utilisée en soins dermatologiques. En fait, beaucoup de femmes qui ont accès à cette plante l’utilisent à l’état brut sur le visage est les cheveux. Elle raffermit la peau et la régénère. C’est d’ailleurs pour cette propriété qu’elle constitue un remède incroyable contre les hémorroïdes. Vous pouvez vous procurer son extrait et l’utiliser comme nettoyant ou crème directement sur la zone anale. De plus, elle a des bénéfiques anti-inflammatoires et calmants pour la crise hémorroïdaire.
L’hamamélis :
C’est la star des bains de siège. Infuser cette herbe et la rajouter au bain de siège
procure beaucoup de bien. Elle a non seulement des propriétés anti-inflammatoires qui agissent sur le long terme mais aussi des vertus apaisantes, calmantes et anesthésiantes qui soulagent immédiatement la douleur, les démangeaisons et la sensation de brûlure.
La camomille :
Tout le monde connait cette plante médicinale qu’on utilise largement en infusions pour calmer les douleurs, les maux de tête et pour apaiser un peu l’esprit quand on est stressé. Mais, saviez-vous qu’elle est aussi dotée de propriétés anti-inflammatoires et qui stimulent la circulation sanguine ? Quand on a des hémorroïdes, elle peut être très bénéfique en infusion ou aussi en bain de siège. Elle est utilisée de la même manière que l’hamamélis, en l’infusant, la filtrant et la rajoutant au bain.
Le romarin :
Cette herbe est surtout utilisée en cuisine pour donner un meilleur gout aux plats. Ceci dit, elle a des propriétés antioxydants et adoucissantes. On peut l’ajouter au bain de siège ou l’utiliser en infusion buvable. Il agit en profondeur pour prévenir l’infection et stimuler la circulation sanguine.
La lavande :
Déjà qu’elle offre une odeur agréable, la lavande est surtout utilisée pour ses vertus apaisantes. Utilisée en bain de siège, elle peut apporter la bonne odeur dont on est privé en cas d’hémorroïdes parce qu’on n’a plus le droit d’utiliser des savons parfumés (même pas ceux à la lavande) et calmer les douleurs et démangeaisons.
L’écorce de chêne séchée :
On en trouve beaucoup et en abondance dans les forêts. C’est un produit médicinal utilisé beaucoup dans les crèmes et lotions en homéothérapie pour ses vertus vasoconstrictrices, anti-inflammatoires, anti-diarrhéiques, antiseptiques… et j’en passe. Si vous ne l’avez pas encore rajouté à votre bain de siège, il est temps de le faire ! Il suffit de l’infuser, de filtrer et de rajouter l’eau obtenue à votre bain.
La citronnelle :
Si vous avez entendu parler de la citronnelle, c’était surement au cours d’une piqûre de moustique où quelqu’un vous a dit de mettre dessus de l’huile essentielle de citronnelle. Et pour cause ! Elle réduit l’inflammation et aide à régénérer la peau. C’est d’ailleurs pour ça que vous pouvez utiliser cette huile directement sur les hémorroïdes ou en bain de siège comme l’hamamélis ou l’écorce de chêne.
La bonne chose avec ces herbes c’est que vous pouvez très bien les combiner sans avoir peur des interactions comme avec les médicaments. Vous pouvez, si vous en avez la possibilité, tout mettre dans votre bain de siège et combiner les effets.
Osez les crèmes… mais que ça reste naturel !
Les crèmes anti-hémorroïdes ne se valent pas toutes. En effet, il y a certaines crèmes qui sont 100% naturelles. Ne vous laissez pas tromper par leur emballage pharmaceutique la liste des ingrédients que vous ne comprenez pas et que vous ne pouvez pas prononcer le nom correctement.
Une de ces crèmes miracles est la crème Hemapro ! D’ailleurs toutes ces herbes que j’ai cité ci-dessus se trouvent dedans et plus encore…