10 solutions médicamenteuses contre les hémorroïdes
On a beau cherché des solutions naturelles pour soigner les hémorroïdes, il est pratiquement impossible de se passer des médicaments proprement dits. Toutefois, il est impératif de savoir quel médicament prendre même s’il est sous prescription. Le médecin ne prendra pas le temps de tout nous expliquer. Du coup, on doit chercher l’information ailleurs.
Mais, bien que vous pouvez trouver plein d’informations sur les hémorroïdes, on ne peut pas parler des solutions médicamenteuses sans faire un petit rappel de ce que c’est que les hémorroïdes, leurs types, causes et surtout le diagnostic différentiel.
Comparer les solutions médicamenteuses anti-hémorroïdes
Les hémorroïdes… tout comprendre
Les hémorroïdes ne sont pas une maladie. En fait, ce sont des veines, naturellement présentes dans le corps humain. On parle alors de veines hémorroïdaires qui irriguent la partie anale de l’intérieur vers l’extérieur. C’est comme toute autre veine dans le corps.
La différence ou plutôt le problème que posent ces veines est le fait qu’elles se trouvent dans une partie très sensible. En effet, la marge anale ou l’anus plus communément est la partie qui subit le plus de pression que ce soit pendant ou en dehors de la défécation. D’ailleurs, la défécation en elle-même est un vrai défi pour les veines hémorroïdaires.
Ce sont des veines, qui à cause justement de la défécation, se trouvent confrontées au risque infectieux. Elles sont en contact constant avec les matières fécales, le seul produit non stérile qui sort du corps humain avec le pus. Eh bien, pour ceux qui sont surpris, sachez que l’urine est tellement stérile que si elle est mise en contact avec une plaie, ça ne va pas l’infecter.
Au vu de ces paramètres, on comprend pourquoi les maladies concernant ces veines sont assez fréquentes dans la population et ce, depuis longtemps. Pour l’anecdote, bon nombre des rois de la France avaient des hémorroïdes et même l’empereur Bonaparte en souffrait.
Cette maladie hémorroïdaire, ou ce qu’on appelle plus communément, les hémorroïdes, est en fait l’inflammation des veines hémorroïdaires. Cette inflammation quand elle se complique peut donner plusieurs autres maladies comme l’infection ou encore la thrombose. Mais, la forme la plus basique est tout simplement l’inflammation.
Pourquoi ai-je des hémorroïdes ?
Si on a tous des veines hémorroïdaires, on peut se demander pourquoi les uns ont la maladie et d’autres non. La réponse est simple. Ce n’est pas parce qu’on subit tous la même pression qu’on va sombrer dans la dépression. De même pour la maladie hémorroïdaire. Il y a des causes qui mènent à cette inflammation. Ces causes sont multiples.
La première cause est certainement la plus importante. C’est le facteur génétique. C’est tout comme le diabète et l’hypertension. Donc, si quelqu’un de la famille a des hémorroïdes, le reste de la famille doit faire attention. Le problème c’est que contrairement au diabète et hypertension, on n’en parle pas ouvertement parce qu’on a honte et qu’on croit à tort que c’est un problème d’hygiène ou de mauvaises pratiques sexuelles.
En fait, ces deux causes ne sont pas à écarter. Pour la première, c’est une cause de complication et non pas d’apparition de la maladie. Pour la deuxième, ce n’est considérée comme étant une cause que si on ne fait pas attention et qu’on ne lubrifie pas bien la zone.
D’autres causes sont également incriminées comme le tabac ou l’alcool. Ces deux-là augmentent la pression sur la marge anale et diminuent son tonus. Il y a aussi le surpoids, les problèmes circulatoires et la mauvaise alimentation qui engendre principalement la constipation.
Il n’est pas non plus rare de voir apparaître des hémorroïdes avec la grossesse. La femme enceinte subit beaucoup de pression sur la marge anale et l’accouchement aussi peut les déclencher. Généralement, ça part aussitôt le bébé dehors, mais ça peut persister.
Quel type d’hémorroïde ai-je ?
Hémorroïdes internes :
Les hémorroïdes internes sont pratiquement l’inflammation de la partie interne des veines hémorroïdaires. Du coup, c’est tout naturellement qu’on ne les voit pas à l’extérieur. En fait, le problème se pose quand ces veines dilatées ne dégonflent pas. Il n’y a donc qu’un médecin qui peut affirmer que vous avez des hémorroïdes dans ce cas.
Les causes de ce type d’hémorroïdes sont pratiquement les causes communes aux hémorroïdes en générale. Toutefois, la constipation et surtout le fait d’avoir des selles dures sont les causes les plus fréquentes de ce trouble. On les reconnait surtout après une complication.
Sachez tout de même qu’il y a plusieurs stades de ces hémorroïdes internes. Vous pouvez les trouver plus détaillés dans le guide ultime.
Hémorroïdes externes :
Ce type d’hémorroïdes est le plus fréquent dans la population. C’est pour cette raison qu’on croit à tort que tant que ce n’est pas ça, on n’a pas ce trouble. Ça se caractérise principalement par une inflammation les veines hémorroïdaires externes à l’anus sans qu’elles ne dégonflent vite.
Ce type est de loin le plus douloureux. La présence des inflammations hémorroïdaires à l’extérieur les rend plus fragiles et surtout plus exposées aux complications. Les causes sont toujours les mêmes, mais il existe quand même une cause spécifique qu’est l’utilisation du papier toilette sec avec un frottement important qui fragilise justement cette partie et la paroi des veines.
Comment savoir que j’ai des hémorroïdes ?
Les symptômes diffèrent certainement d’un type à l’autre et surtout de la forme non compliquée à la forme compliquée. Mais, il y a certains symptômes qui sont communs aux deux types. En effet, on parle d’inflammation, il est donc possible d’avoir de la fièvre, de la fatigue et surtout une sensation de brûlure au niveau de l’anus.
Pour les hémorroïdes internes qu’on ne voit pas, on ressent une pression plus ou moins constante à l’intérieur de la marge anale. On a aussi les démangeaisons et une douleur à la défécation. Pour un stade un peu avancé, on peut expérimenter une sortie de l’hémorroïde vers l’extérieur quand on y exerce une pression. Elle rentre par elle-même ou aura besoin d’un coup de pouce, littéralement, pour se remettre en place.
Pour les hémorroïdes externes, on les voit clairement à l’extérieur. On ressent également une gêne constance accompagnée ou non de douleurs. Les démangeaisons, la sensation de brûlure et la fièvre sont aussi des signes évocateurs. Vous pouvez en savoir plus sur les symptômes dans cet article.
Et si ce n’était pas des hémorroïdes ?
Même si c’est assez évident pour les hémorroïdes externes et les hémorroïdes internes à un stade avancé où l’on peut les voir, il n’est pas toujours question d’hémorroïdes. La marge anale ne souffre pas que de ce trouble. En effet, il existe plusieurs diagnostics différentiels avec le même tableau clinique.
On ne parle toutefois pas des complications comme la thrombose veineuse ou l’infection. On parle bien d’une autre maladie comme la fissure anale ou encore le cancer colorectal. Pour en avoir le cœur net, il faut impérativement voir un médecin.
C’est bien des hémorroïdes, que faire ?
La découverte de la présence des hémorroïdes peut être de plusieurs façons. En fait, la plus rare est la découverte fortuite lors d’un examen médical de routine ou tout simplement pour une autre cause. C’est le meilleur cas de figure puisqu’on est au stade asymptomatique et que la prise en charge peut être médicale, rapide et très efficace.
Toutefois, on ne vit pas dans un monde parfait. Alors, si les hémorroïdes ne sont pas douloureuses et qu’on découvre juste une masse à la palpation, il ne faut pas s’inquiéter. On peut prendre rendez-vous chez un spécialiste, le proctologue, ou son médecin de famille.
On peut aussi les découvrir quand elles se manifestent par une douleur, des démangeaisons ou une sensation de brûlure. Là, il suffit de mettre de la glace dessus pendant quelques minutes, de prendre un antalgique et d’aller consulter le lendemain. Mais, si les signes sont insupportables, il vaut mieux aller en urgence consulter.
Les traitements naturels… ça peut marcher
Si vous êtes certains du diagnostic, sachez que vous n’avez pas à passer directement aux solutions médicamenteuses. Généralement, avec un petit changement de son style de vie, on peut y remédier assez rapidement puisque l’inflammation a tendance à partir d’elle-même.
A part le régime alimentaire, le sport et une certaine hygiène de vie, il existe des traitements naturels qui marchent pour beaucoup de gens. On reconnait principalement le bain de siège, les infusions de certaines plantes et aussi les cataplasmes. Vous pouvez en savoir plus sur ces articles :
- Traitement naturel contre les hémorroides externes
- Hémorroides et sport : lesquels pratiquer ?
- Faut-il soulager les hémorroides avec de l’eau froide ou chaude ?
- Soulager les hémorroides : la solution du bicarbonate de soude
- Quel remède pour soigner les hémorroides ?
- Comment soigner les hémorroïdes internes rapidement – 7 techniques simples
- Bain de siège pour soulager les hémorroïdes
Les traitements médicamenteux qui marchent
Sachez avant tout que la plupart, voire tous ces médicaments ne sont donnés que sous prescription médicale. Toutefois, si votre médecin vous prescrit un de ces médicaments, voici en bref ce à quoi vous devriez vous attendre et en quoi ça consiste.
1. Hemapro
A part tous ces médicaments que votre médecin pourra vous prescrire, il y a quand même un traitement qui a trouvé le juste milieu entre les solutions médicamenteuses et les solutions naturelles. C’est une alternative qui a donné des résultats incroyables pour des récidivistes depuis plusieurs années et que les anciens combattants n’arrêtent pas d’en parler avec émerveillement.
Pour en savoir plus sur les doses, les effets indésirables et l’utilisation de ce médicament, vous pouvez aller sur cette page :
2. Proctofoam HC
Ce médicament se présente sous forme d’une mousse rectale qui a l’avantage d’être facile à appliquer surtout pour le traitement des hémorroïdes internes ou les fissures anales puisque vous ne faites qu’introduire un petit embout dans l’anus pour appliquer le médicament, contrairement aux pommades où l’application se fait généralement avec les doigts.
Ce médicament se compose essentiellement de deux principes actifs qui sont l’acétate d’hydrocortisone et l’hydrochlorure de pramoxine qui lui permettent de diminuer la douleur ressentie au niveau de la région anale grâce à la pramoxine qui est un anesthésiant local, et de diminuer l’inflammation et le gonflement des veines hémorroïdaires grâce à l’hydrocortisone qui est un anti-inflammatoire.
Pour en savoir plus sur les doses, les effets indésirables et l’utilisation de ce médicament, vous pouvez aller sur cette page :
Proctofoam HC, la mousse qui soulage les hémorroïdes
3. Scheriproct
Scheriproct est un médicament qui, comme la plupart des médicaments anti hémorroïdaires, se présente sous deux formes différentes : sous forme de suppositoires destinés au traitement des hémorroïdes internes, ou de pommade destinée au traitement des hémorroïdes internes comme externes.
Scheriproct tire ses effets anti hémorroïdaires de ses deux principes actifs qu’il combine : la prednisolone qui est un corticostéroïde qui lui confère son action anti inflammatoire et qui permet donc de réduire le gonflement des veines hémorroïdaires, et le chlorhydrate de cinchocaïne qui est un anesthésiant local et qui lui permet de soulager rapidement la douleur et les démangeaisons qui sont le résultat des hémorroïdes.
Pour en savoir plus sur les doses, les effets indésirables et l’utilisation de ce médicament, vous pouvez aller sur cette page :
Scheriproct : le traitement contre les hémorroïdes en pommade ou en suppositoires
4. Proctosedyl
Proctosedyl est un médicament anti hémorroïdaire qui combine deux principes actifs : le chlorhydrate cinchocaïne qui est un anesthésiant local qui permet de soulager rapidement la douleur et l’irritation ressentie au niveau de la zone anale suite à une affection telle que les hémorroïdes ou les fissures anales, et l’hydrocortisone qui lui confère ses propriétés anti-inflammatoire et de guérison de la zone affectée.
Le Proctosedyl se présente sous deux formes différentes : sous forme de suppositoires à introduire dans l’anus pour traiter les hémorroïdes internes, ou sous forme de pommade qu’on utilisera pour enduire la zone affectée, qu’il s’agisse d’hémorroïdes internes ou externes.
Pour en savoir plus sur les doses, les effets indésirables et l’utilisation de ce médicament, vous pouvez aller sur cette page :
Proctosedyl : traiter les hémorroïdes en un simple geste
5. Anusol
Anusol est un médicament utilisé pour traiter et soigner les symptômes des hémorroïdes ou la gêne et les douleurs ressenties après une intervention chirurgicale touchant la zone de l’anus et du rectum grâce à sa combinaison de deux principes actifs qui sont le sulfate de zinc monohydraté et l’acétate d’hydrocortisone.
Ce médicament se présente sous deux formes différentes, à savoir sous forme de pommade ou de suppositoires. Il est aussi disponible dans plusieurs marques différentes et produit par plusieurs laboratoires, ainsi, même si une marque donnée est en rupture de stock dans les pharmacies, vous pourrez facilement trouver le même médicament dans une autre marque qui est disponible.
Pour en savoir plus sur les doses, les effets indésirables et l’utilisation de ce médicament, vous pouvez aller sur cette page :
Anusol : traiter les hémorroïdes en toute simplicité
6. Ultraproct
Ce médicament se présente sous deux formes, à savoir la forme pommade et les suppositoires. Mais, les deux ont la même composition. Les suppositoires sont généralement prescrits pour les hémorroïdes internes. La pommade par contre peut être utilisée pour les deux types d’hémorroïdes grâce à son applicateur.
Ce qui fait l’efficacité de ce médicament est le fait qu’il soit composé d’un agent anesthésiant et de deux formes de corticostéroïdes sont la combinaison maximise leurs effets et les rends beaucoup plus efficace pour se débarrasser assez rapidement de ces troubles qui troublent la vie.
Pour en savoir plus sur les doses, les effets indésirables et l’utilisation de ce médicament, vous pouvez aller sur cette page :
Ultraproct : les médicaments Ultra efficaces
7. Xyloproct
Le Xyloproct est une pommade anti- hémorroïdaire très appréciée par les utilisateurs. On rapporte de très bons résultats après son utilisation. Le principe est simple. Il repose sur trois effets principaux qui découlent de ses trois principes actifs.
Tout d’abord, on a la lidocaïne, d’où la partie « Xylo » dans son nom. Ce composé est un anesthésiant local qui agit pour atténuer la douleur en agissant sur les récepteurs nerveux de la zone. Ainsi, c’est le composé qui agit immédiatement en vous soulageant.
Après, on a l’hydrocortisone. C’est un corticoïde qui agit sur l’inflammation en arrêtant la croissance et l’agglomération des agents inflammatoires. Ainsi l’enflure diminuera doucement et les hémorroïdes finiront par disparaitre.
Enfin, on a l’oxyde de zinc. Ce composant n’agit pas directement sur les hémorroïdes mais il prévient les complications dues à des infections. C’est un antifongique assez puissant.
Cette association est vraiment la meilleure pour remédier au problème en profondeur et éviter une éventuelle récidive. Toutefois, il faut faire attention en raison de la présence de la lidocaïne dedans.
Pour en savoir plus sur les doses, les effets indésirables et l’utilisation de ce médicament, vous pouvez aller sur cette page :
Xyloproct : le médicament qu’il faut à vos hémorroïdes
8. Anugesic-HC
Ce médicament n’est en fait pas un seul. En fait, il s’agit d’un médicament présent sous deux formes, à savoir des suppositoires et un onguent. Il est très recommandé pour les effets qu’il a. En effet, les deux formes ont comme principes actifs de l’hydrocortisone, du sulfate de zinc et de la pramoxine.
Le premier principe actif est bien connu par la population. En effet, il s’agit bien évidemment de corticoïdes. Ces substances agissent sur l’inflammation. Ce sont des anti-inflammatoire. Ainsi, pour l’inflammation des veines hémorroïdaires, c’est assez important afin de remédier au problème en profondeur et rapidement.
Le deuxième n’est pas vraiment fait pour les hémorroïdes en particulier et la crise qu’on vit. En fait, le sulfate de zinc est introduit dans ce médicament afin de prévenir l’infection. Comme c’est la complication la plus redoutée, en éliminant cette éventualité, on diminue le risque.
Enfin, pour la pramoxine, c’est un anesthésiant local. Afin que les anti-inflammatoires puissent faire leur effet sans que ça ne vous gêne, bloquer les terminaisons nerveuses pour avoir un soulagement immédiat est une bonne solution. Ainsi, au lieu d’avoir recours à un anesthésiant local pour être soulagé, il suffit d’avoir cette combinaison.
Pour en savoir plus sur les doses, les effets indésirables et l’utilisation de ce médicament, vous pouvez aller sur cette page :
Anugesic-HC : Une association d’enfer
9. Daflon
Ce médicament est très différent des autres médicaments habituels proposés pour le traitement des hémorroïdes et des signes associés. En effet, il ne se présente pas sous forme d’un médicament à application locale, et donc traitant uniquement la zone atteinte, mais plutôt sous forme de comprimés à action générale.
De ce fait, il est utilisé pour traiter les problèmes de fragilisation des petites veinules et de stase sanguine, ce qui comprend évidemment les hémorroïdes, mais aussi le problème de jambes lourdes, un autre problème causé par la fragilisation des petites veines et veinules du corps. Il a aussi un effet bénéfique sur la santé cardiaque et circulatoire.
Mais comme il s’agit d’un médicament qui passera dans le sang et qui pourrait avoir un effet sur d’autres organes et régions de votre corps, il est important de bien étudier la liste de ses effets indésirables possibles.
Pour en savoir plus sur les doses à prendre, l’action et les effets indésirables de Daflon, vous pouvez visiter cette page :
Daflon : le médicament qui stoppe les hémorroides
10. Deliproct
Avec Deliproc, on en revient aux formes habituelles des traitements contre les hémorroïdes, à savoir la pommade ou les suppositoires. D’ailleurs, ce médicament vous propose ces deux formes à la fois et vous pouvez donc en choisir celle qui vous convient le mieux en en discutant avec votre médecin.
Ce médicament a une action de traitement de fond des hémorroïdes, ce qui vous permettra de retrouver un aspect normal de l’anus et de la marge anale au bout de quelques jours. Mais entre temps, il a aussi une action rapide et purement symptomatique qui est de soulager la douleur ressentie au bout de quelques instants grâce à l’anesthésiant local qu’il contient, et qui vous permettra de revenir à vos activités quotidiennes dès la première application de ce traitement.
Pour en savoir plus sur les doses, l’action et les effets secondaires de ce médicament, visitez cette page :
Lutter contre les hémorroïdes et ses démangeaisons avec Deliproct